Adamo et Eva entrent dans l’adolescence lors du mouvement #MeToo. Entre perte de repères et espoir de changement, comment les garçons et les filles de cette génération vont-ils se construire en tant qu’homme et femme ?

« L’anamour » est le titre d’une chanson de Serge Gainsbourg écrite en 1969  que l’on pourrait définir ainsi : une impossibilité d’aimer pour une jeunesse confrontée à une société chamboulée par les mouvements sociaux, où le sexe et les paradis artificiels sont omniprésents. C’est d’autant plus vrai de nos jours. 

Au fil de destins croisés, « Génération anamoureuse » traite de cette nouvelle génération perdue - et éperdue - qui suffoque sous les masques et les pseudos.

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Deux mains qui s’agrippent follement sur une treille, une nuit d’été. Ce roman est celui d’un été au bord de la mer, un été qui se télescope avec un autre, surgi du passé. Sous le regard d’Ariane, une jeune fille de quinze ans, se croisent les chemins de Maud, Nina, Alexandre, Reda, Miki, liés par des liens de sang, d’amour ou d’amitié. Autour d’eux, deux voix de disparus, en écho.

C’est un roman choral où chacun est une fourmi qui avance, qui s’agite dans une histoire où le drame a déjà eu lieu et où le présent demande de l’affronter. Relations entre frères et sœurs, éveils du désir, perception sensible du monde, renoncements et frustrations s’y retrouvent mêlés avec le comment vivre la perte, l’interdit, l’absence. Deux mains qui s’agrippent follement sur une treille, une nuit d’été, puis se séparent.

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Lorsque Philippe Danrieux croise un jeune collègue dans l’ascenseur du Quai d’Orsay ce n’est pas avec complaisance qu’il répond à ses questions. Non il s’agit bien d’une confrontation qui va pousser Philippe Danrieux à se remémorer, dans un effort douloureux, comment il a débuté sa carrière diplomatique.

On le suit dans ses différents postes en Egypte, puis au Yémen, en Ouzbékistan, en Irak et en Roumanie, des pays qu’il visite, qu’il photographie, dont il apprendra les langues mais qui ne le dé-paysent pas.

Que lui apportent alors ses amitiés avec l’intrigant Grégory de M. consul de France à Alexandrie, ou bien avec ce couple d’arrivistes que forment les Maloso ? Il appartient à cette communauté qui joue à la pétanque dans la forêt pétrifiée du Fayoum et qui se demande qui va dormir dans la chambre de l’ambassadeur dans les monts du Sarawat, ignorants qu’ils sont de la poésie de ces ailleurs qu’ils transforment en parcs d’attraction pour diplomates.

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C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué, d’un amour inexaucé : l’amour fou de Franz pour Mila, sa voisine, cette femme d’à côté ; cette femme du dessus. Mais c’est aussi un volcan où fusionnent les registres ; une sorte de tourbillon, entre poésie, jeux de mots, références culturelles tous azimuts et images fantaisistes ; un contenu qui balance entre sentimentalité, érotisme et profondeur philosophique (l'Identité, le regard des Autres mais aussi le destin de vies entremêlées) ; un roman à clef où on se laisse porter par le style et par le récit qui tient du rêve et du conte.

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C’est un écrit sur l’entre soi quand l’entre-deux ne se peut pas, au cœur d’un récit « monde » réuni là pour l’occasion.

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https://magika2000.wixsite.com/lafemmedudessus

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Les chemins d’Ophélie et d’Isaac-Ismaël se croisent dans une ville de soleil où tous deux y sont étrangers.

Leur rencontre leur permet de se créer un présent, un avenir, à l’écoute d’une amitié, d’un chant d’amour et de pouvoir compter l’un sur l’autre en toutes circonstances.

Ils vont s’éclore à leurs univers, traverser des turbulences avec pour bagage la confiance en la vie.

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À la mort de ses parents adoptifs, Harry retourne à l’orphelinat. Il découvre la brutalité de ses frères de malheur. Doué, il peut poursuivre des études et devient un spécialiste de la cryptographie. Chaque pas de son parcours lui offre des rencontres avec des âmes brisées, transformées en amitiés d’infortune. Quand il retrouve sa sœur, il est aux portes du bonheur. En a-t-il le droit ?

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On retrouve dans ce court roman la désespérance de la Trilogie Noire de Léo Mallet.

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C'est l'histoire d'Iva, une petite immigrée italienne des années 50 et qui devient française. Qui devient Yvette.Mais l'histoire d'Iva c'est aussi celle de Cédric. Un gars d'aujourd'hui. Il aimerait être bien dans sa vie, dans ses choix, dans ses rôles de père, d'amant, de fils... mais il y a ce qu'il est ou ce qu'il pense être. Il y a, comme tout le monde, ces histoires qu'on croit traîner avec soi.

Et pourtant, il suffit juste de tirer les fils, de démêler tout ça... c'est simple. Oui, en fait, c'est simple.

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Gabriel, acerbe et asocial, mène sa vie comme il l’entend sans se soucier du regard des autres. Ses enfants, son meilleur ami Olivier et sa passion pour l’écriture lui suffisent. Critique littéraire et auteur, il est doué et le sait. Pourtant, son assurance vacille lorsque son patron lui impose la lecture d’un feel-good à la mode. Ce roman l’oblige à repenser sa passion, le chemin parcouru et bouleverse, non sans mal, ses certitudes. Une rencontre hors-norme se dessine au fil des pages, une osmose qui ne peut se tisser qu’avec des mots.

L'Ours est lauréat du Concours les Murmures Littéraires 2021 dans la catégorie contemporain.

Dans un monde qui lui échappe, un homme cherche, au travers d’éclats de vie, le sens profond d’une existence qu’il n’est jamais parvenu à supporter. Il déambule dans une Afrique réelle ou fantasmée à la recherche d’une issue à la profonde douleur qui l’habite. Il use ses yeux et brule son corps au contact d’un univers qui lui est aussi intimement proche que profondément étranger. Les regards d’enfants, les mouvements de la mer, les vagues du désert, les courbes des chairs l’apaisent et, parfois, un bonheur simple l’envahit.
Creuser son esprit et provoquer son âme, en extirper les plus infimes parcelles d’humanité pour en faire un bouquet et le laisser dériver entre ciel et terre jusqu’à la plage de sable pur sur laquelle son abandon donnera réalité aux rêves.

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1981, un couple divorce.

L’enfant de onze ans et son père emménagent à Brive, tandis que la mère reste à Orléans. Celle-ci vit mal la séparation avec son fils et, malgré les lettres qu’ils s’envoient, elle perd tout élan vital. Au début de l’année 1983, elle se découvre une passion pour les cours donnés à Paris par Michel Foucault, ce qui la conduit à une phase d’exaltation. Les mois passent, et tandis que l'humeur de sa mère oscille, un événement tragique affecte le jeune garçon..

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Bordeaux, sous le Second-Empire. Les jeudis de Mme des Laapis sont très courus, mais son mari préfère la retrouver en tête à tête. Il aime oublier les affaires en l’attendant, ou plutôt il les ébauche rêveusement. C’est sous les plafonds des hôtels cossus que l’on entend le vent se lever dans les nouvelles pinèdes.

Christophe Blanquie a donné un écho contemporain à ce roman avec les Variations Johanna.

Johanna l’avait arrêté d’un geste. Une caresse sur son cœur, en somme. Lui n’avait perçu la défense qu’après, mais enveloppée de tendresse. Elle faisait ça sans arrêt, si bien que Blaise
lui croyait le pouvoir de redresser les situations désespérées, de l’emporter au bout des jours, puis de faire tanguer la vie.

Avec les Variations Johanna et Au bout de l’an, Christophe Blanquie explore l’histoire des gens heureux.

Un enfant peut il ,de sang froid ,commettre un meurtre ?
« ELLE »a grandi ,et n’a pas d’autre ressource que l’écriture pour tenter de comprendre,se libérer aussi,peut-être... Dans ses souvenirs qui s’imposent par flashes il y a M., son amie d’enfance qui ne voulait jamais sortir de ses rêves et qui lui a dit un jour,en pensant à autre chose : Tue le...
Alors elle l’a fait.

En pleine panne d'inspiration pour créer son nouveau tableau, Eva décide durant la nuit de faire face à sa toile blanche et d'attendre que viennent les idées. De guerre lasse, c'est en déposant au pinceau une touche de rouge grenat sans raison particulière que le jaillissement de la couleur lui provoque une réminiscence accompagnée d'une puissante émotion. Sensible depuis l'enfance à la moindre sollicitation de ses sens, elle décide alors de se lancer dans une aventure de création inédite pour elle : se laisser guider par les couleurs elles-mêmes et peindre au gré des souvenirs que chacune d'entre elles lui évoque.

La toile qui se crée devant Eva lui rappelle ce qu’il reste de sa vie : des moments marquants, pour lesquels parfois quelques lignes ou coups de pinceaux suffisent.

Les règles du jeu épistolaire sont claires : Béatrice, qui vient de quitter Gaëtan, lui écrit sans aucune possibilité de réponse.

Correspondance à sens unique donc. Vingt-quatre lettres comme vingt-quatre montées en tension avant cette nuit de juin, en écho à d'autres sinistres flonflons du passé.

Une jubilation dans la colère qui entraîne la lectrice et le lecteur vers un moment brutal où tout bascule. Parce que rien n'est simple. Parce qu'un salaud peut en cacher un autre.